DANS LA PRESSE…

 

Emission de radio sur France Culture “Les pieds sur Terre”

Les clientes du sexe (rediffusion 25/07/2022)


Pièce de théâtre basée sur ma vie et cette activité particulière
(inspiré du Livre d’Elisa Brune “La révolution du plaisir féminin” Editions Odile Jacob)

“Gigot Love”


Extrait d'un article de Laurence Van Goethem
30/01/2017
(texte intégral : 
https://blog.alternativestheatrales.be/faire-le-trottoir-sur-le-plateau/#more-1028)

"De montrer son désir et de pouvoir l’assouvir en temps réel, comme peuvent le faire les hommes depuis la nuit des temps ? C’est évidemment plus complexe; quand l’une des deux téléphone à un gigolo pour prendre rendez-vous, il finit par demander à l’appelante de se décrire… Qui offre ses services à qui, finalement ?
De gigolo professionnel, il n’y en aurait qu’un en Belgique : Charles, de son (vrai) prénom. Et il a la classe. Il accepte toutes les femmes, son seul critère de refus est un manque d’hygiène ou des penchant violents."


20minutes.fr du 11/06/2013
Rendez-vous avec Charles, le gigolo à la baguette magique 

«Le septième ciel existe, tu m’y as emmenée», «Je ne savais pas que tout mon corps pouvait vibrer comme ça, que je pouvais ressentir autant de plaisir», «Je n'avais jamais pensé que ça puisse être si bon avec un inconnu!» Le livre d’or de Charles regorge de commentaires tout aussi laudateurs de femmes qui ont franchi le pas: faire appel à un gigolo, un «escort de classe pour dames» le temps d’une heure ou d’une nuit. Et elles ne le regrettent pas. 
C’est en lisant le (formidable) ouvrage d’Elisa Brune, La Révolution du plaisir féminin : sexualité et orgasme (éd. Odile Jacob), que j’ai découvert Charles. L’homme qui peut faire jouir n’importe qui. Voilà qui a attisé ma curiosité. 

Son site internet, «un petit arbre dans la forêt de pénis du Web» comme il me le confiera ensuite, rassure: rien de glauque ni de pornographique mais des arguments solides pour convaincre la cliente potentielle et des tarifs affichés clairement. 150 euros de l’heure, tarifs dégressifs. «Ce n’est pas réservé aux personnes fortunées, corrige immédiatement Charles. 
L’image de la femme de millionnaire qui s’ennuie parce que son mari est toujours parti, je n’y ai jamais été confronté. Certaines me demandent de leur laisser quelques mois pour économiser, ce n’est pas lié à un milieu ou une classe sociale».

Basculer du «Cordialement» au «Bisous» 
Charles est réactif: ma demande d’interview par email obtient vite une réponse positive, même s’il précise tout de suite qu’il ne veut «ni d'interview parlée ni filmée». Discrétion oblige, Charles restera sans visage pour les lecteurs, et pour moi jusqu’au jour de notre rencontre. Ce qui n’empêche pas de nouer un contact chaleureux : les premiers emails policés basculent vite du «Cordialement» vers le «Bisous». 
Pas de doute, Charles sait vous faire sentir attendue, presque désirée. Et même si l’on sait que cela fait partie de sa «méthode», on ne peut s’empêcher de se prendre au jeu. 
La veille de notre rendez-vous à Bruxelles, où il exerce ses activités en toute légalité, Charles était passé de l’email au SMS. Les détails pratiques sont calés: nous nous rejoignons dans un hôtel, directement dans la chambre, comme il le fait avec ses clientes pour éviter une «transition lourde entre la prise de connaissance et le moment où l’on passe à plus d’intimité»: «Ce moment du "on va y aller maintenant" n’est pas top, m’explique-t-il. Et après il y a toute la distance jusqu’à l’ascenseur, tout le trajet dans l’ascenseur où même moi je ne sais pas trop quoi faire ou dire, puis le trajet jusqu’à la chambre …» Mieux vaut éviter ces moments où chacun regarde ses pieds. Car même Charles s’avoue tendu, avec une «envie de bien faire» qui lui procure aussi un certain plaisir: «Le jour où je sentirai que c’est la routine d’attendre quelqu’un dans une chambre ou que j’aurais la sensation de faire quelque chose qui est contre mon envie ou ma volonté, j’arrêterai», assure-t-il. 

«Intense» et «chouette» sur le bout de la langue 
Charles arrive, la petite quarantaine grisonnante, habillé «casual» mais chic, ni grand ni petit, ni gros ni maigre, yeux gris, bref un physique pas désagréable à regarder mais pas celui d’un George Clooney d’Outre-Quiévrain. 
L’interview révèle un homme posé, visiblement cultivé, très loin de l’image du jeune gigolo qui vend ses charmes aux riches épouses délaissées. Il fait preuve d’un indéniable recul sur son activité et certains mots reviennent souvent dans sa bouche, comme «intense» et «chouette», qui reflètent bien le plaisir qu’il prend à être gigolo. 
Pour comprendre Charles, il faut se plonger dans son histoire personnelle. Un mariage très jeune, un divorce presque aussi jeune, une trentaine commencée avec une folle envie de liberté et des rencontres, beaucoup de rencontres. Mais aucune envie de s’engager à nouveau. «J’ai fait beaucoup de mal à plusieurs personnes qui voyaient en moi un partenaire intéressant pour continuer, avoue-t-il. De mon côté, je voulais continuer ce genre de  vie-là, d’autant plus que je recevais beaucoup de compliments sur la façon dont je concevais l’acte amoureux, j’entendais souvent «on ne m’a jamais fait l’amour comme ça» ou «toi tu sais comment fonctionne une femme». 
Il me fallait juste un parapet de sécurité par rapport aux sentiments et j’ai pensé naturellement à l’argent. Ça me permet de dire que c’est une activité et qu’il ne faut pas trop que l’on s’attache.» Il n’empêche, certaines clientes ont quitté les bras de Charles avec regret, allant parfois jusqu’à lui déclarer leur flamme: «Dans ces cas-là, on se rend très bien compte tous les deux que c’est un leurre, car j’ai une relation quasi parfaite avec elles: il n’y a que les bons côtés». Exit les chaussettes du mari qui trainent par terre, exit les rencontres hasardeuses et les déceptions qui vont avec, exit les risques d’un amant qui vient sonner à la porte du domicile conjugal. Et même parfois, adieu aux scrupules: «Il y a des femmes qui me disent qu’elles aiment leur mari, qu’elles ne veulent pas lui faire de mal, mais qu’elles ont juste besoin de faire l’amour, de partager de l’intimité ou de se sentir désirée. 
C’est très hypocrite mais elles ont aussi la sensation de ne pas vraiment tromper, puisqu’il n’y a pas de sentiments», reconnaît Charles. 
A tel point que le mari est parfois consentant, comme cet homme d’affaires constamment en déplacement qui préfère payer des nuits avec Charles à sa femme plutôt que de craindre qu’elle prenne un amant. 

Faire du bien, à tous les niveaux 
Le manque de relations sexuelles dans leur relation «officielle» ou parce qu’elles sont célibataires est bien sûr la raison principale pour laquelle les femmes font appel à Charles. Ou plutôt «le manque d’attention et de tendresse», comme il le dit. Les femmes viennent aussi par «envie de recevoir et de ne pas se sentir obligée de donner, avoir un moment pour soi, ne plus penser au quotidien». 
Charles rencontre également des femmes aux «historiques lourds d’inceste ou de viol». Le ton se fait beaucoup plus sérieux quand il évoque son travail avec un centre de sexothérapie et de psychologie liée à la sexualité. «Quand ils pensent qu’une de leurs patientes est prête à passer à quelque chose de plus pratique, tout en étant sûre qu’elle ne se mettra pas en danger et qu’on ne foutra pas en l’air toute la thérapie qu’il y eu avant, ils parlent de moi, donnent ma carte, suggèrent. 
Et moi, inversement, quand je note que la personne peut avoir besoin de parler, je lui recommande d’aller au centre.» 
Une des clientes de Charles, à peine trentenaire, lui a avoué fêter maintenant deux anniversaires: celui de sa naissance et celui du jour où elle a fait l’amour pour la première fois avec lui, après des années de viol par son père. Voilà ce qui distingue Charles «du type qui cherche le coup qui rapporte»: l’envie de faire du bien, physique et moral, de «se consacrer au plaisir de la femme» au-delà de tous les clichés qui peuvent perdurer sur son métier. 
En matière de clichés, pas besoin d’avoir un physique de rêve ou d’avoir lu tous les manuels sur la sexualité féminine pour être un bon gigolo: psychologie et empathie sont bien plus importants. «Je n’ai jamais acheté un bouquin qui disait comment faire jouir une femme, dit-il. Je n’en ai pas écrit non plus car j’aurais du mal à phraser tout ça. J’ai en revanche lu plein de choses à gauche ou à droite que j’ai retenues, et puis c’est la pratique qui vous améliore: voir si ce qui fait du bien à l’une marche chez l’autre, identifier les rares stimuli ou gestes qui provoquent une réponse optimale chez presque tout le monde…». 
Nul doute, Charles a trouvé les ingrédients de base qu’il assaisonne en fonction des goûts de chacune. Et «ça marche à chaque fois», reconnaît-il: «En mettant toute modestie de côté, je pense que je comprends plus de choses que la plupart des hommes. 
L’homme fait en général les choses tellement maladroitement ou égoïstement alors qu’il suffit d’être à l’écoute de ce que la femme veut, ressent, éprouve, lui donner principalement de l’attention et retarder son plaisir à soi pour qu’elle prenne du plaisir.» 

Lâcher prise 
Charles donne donc des orgasmes comme d’autres vendent des petits pains. Mais il admet que tout le mérite ne lui revient pas: «Il faut dire que la femme s’est préconditionnée. Au moment où l’on se voit, on sait tous les deux pourquoi on est là, il y a eu des contacts mail, des SMS, une prise de connaissance. Et  je mets beaucoup d’intensité dans ce que je fais, pour moi ce n’est pas du sexe, c’est faire l’amour.» 
Là réside toute la différence avec la prostitution, pense-t-il: lorsqu’un homme fait appel à une de ses «collègues féminines», c’est bien souvent pour se soulager rapidement et parfois avoir le sentiment de posséder quelqu’un pour quelques minutes. Les clientes de Charles ne sont jamais dans cette optique-là: «Je ne me considère jamais et avec personne comme un objet, assure-t-il. 
Souvent les femmes me demandent ce que j’aime bien ou si ce qu’elles font est bien, c’est très en retenue, très féminin comme approche.» Entre celles qui lui demandent de leur apprendre à faire une bonne fellation et celles qui viennent accompagnées de leur mari voyeur, Charles entend souvent parler des compagnons de ces dames et de ce qui ne va pas dans leur relation. 
Anorgasmie ou blocage par rapport à certaines pratiques ou fantasmes que les légitimes refusent d’assouvir, les femmes peuvent se lâcher avec Charles: «Selon moi, le lâcher prise de la femme, qui est nécessaire à l’orgasme, est généré par l’homme qui doit la mettre tellement en confiance que cela devient presque inévitable. Je trouve ça très chouette d’entendre la personne me dire «Zut alors, je ne voulais pas me laisser aller jusque-là mais ça m’a submergée et je n’ai pas pu faire autrement.» 

Du désir au plaisir, en un tour de magie 
Charles prend visiblement du plaisir à évoquer ses souvenirs. Mais pendant l’acte, prend-il toujours autant son pied que les dames qu’il ravit? «Je prends du plaisir à chaque fois, assure-t-il. J’ai la chance de ne pas avoir de type de femme ni de critères, je vois le beau ou l’attirant dans chaque personne plutôt que de me focaliser sur ce qui ne me plaît pas. 
Mais attention,  tout ce qui bouge ne m’excite pas, je suis simplement dans la situation où l’on a fait grandir une certaine envie réciproque et lorsque le contact est là, on trouve forcément des choses qui nous séduisent chez l’autre». 
Une seule fois Charles a refusé une cliente, à cause d’une odeur corporelle dénotant un manque d’hygiène flagrant. Et seulement deux fois des clientes potentielles n’ont pas donné suite au premier rendez-vous. Le reste du temps, Charles assure trouver du plaisir avec toutes les femmes, de 18 à 70 ans. Néanmoins, il préfère que ce revenu reste annexe en conservant une activité professionnelle «officielle» qui lui permet de dire non s’il le veut et admet que si un jour, il commence à «faiblir» physiquement, il envisagera d’arrêter. 
Jusqu’à présent, Charles n’a jamais eu de panne et ne prend aucune pilule miracle: «Je fonctionne au désir, le mien, mais sûrement aussi celui de ma partenaire. Rien de plus excitant que de se sentir désiré». 
Une heure de discussion et j’ai encore des milliers de questions à lui poser. Mais Charles sait comment me faire taire: «Si les femmes me posent la question, je leur recommande de ne pas trop raconter aux copines qu’elles font appel à moi parce qu’on est souvent très surpris des réactions négatives que cela peut provoquer, me confie-t-il. Ces réactions sont liées à des clichés, des frustrations, des envies, des jalousies, le regret de ne pas avoir le courage de franchir le pas…  Mais finalement, c’est bien que ça reste un peu mystérieux. Cela perdrait de sa magie si l’activité se banalisait.» 
Le tour favori de ce magicien: donner plus de plaisir aux femmes qu’elles n’en ont jamais connu. Son truc? Une femme qui se sent désirée, regardée avec envie et bienveillance, mise en confiance et au centre de l’attention de l’autre, complimentée, chouchoutée, caressée… sera déjà sur la bonne voie vers le nirvana. 

Comme pour faire sortir un lapin du chapeau, s’il faut tout de même un peu de technique, c’est la mise en condition, on pourrait presque dire la mise en scène de l’acte, qui le rend extraordinaire. Même en se promettant de rester concentrée et de trouver les ficelles, on se laisse prendre à l’illusion et on en ressort bluffée. 
Et avec un amour-propre requinqué, comme il le promettait. «Pour recevoir Charles, on se fait la plus belle possible. Une fois Charles reparti, on EST la plus belle», écrit très justement une de ses clientes. 
Tout ça en un coup de baguette magique.   

Le site web de Charles: http://www.charles-gigolo.com 








"La Province" du 14 février 2014

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"La Révolution du Plaisir Féminin" par Elisa Brune - Éditions Odile Jacob

2 chapitres consacrés à Charles (inclus: 3 témoignages de clientes)

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GAEL du mois de juillet 2011



Questions à la Une du 16 mars 2011


Reportage sur l'émancipation de la femme. Le reportage sur Charles commence à 25 min 33". (cliquez sur l'image ci-contre)

https://www.rtbf.be/tv/emission/detail_questions-a-la-une/actualites/article_questions-a-la-une-la-place-des-femmes-dans-la-societe-bande-annonce-et-video?id=5776983&emissionId=10

Femmes d'Aujourd'hui du 15.07.2010

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Le Vif - L'Express du 30.05.2010

(Photo d’illustration. Ce n’est pas moi)

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"La Capitale" du 26.04.2010

Charles,
Il est le seul “gigolo” francophone de la capitale. Il se confie à nous sans aucun tabou


A quoi ressemble la vie d’un gigolo? 
Charles, l’unique escort-boy francophone à exercer dans la capitale, a accepté de nous parler de son quotidien, 
sous couvert d’anonymat. 
On les appelle “ escort-boy ”ou“ gigolo ”. Les hommes qui offrent leurs services, souvent à des fins sexuelles, en échange d’argent, nous fascinent. Sûrement parce qu’ils sont moins nombreux que leurs homologues féminins. À Bruxelles, côté francophone, il n’y a même qu’un seul “ pro ”. C’est Charles, qui accepte de se confier. 
“Escorter une femme consiste à faire avec elle tout ce qu’elle ne peut pas ou plus faire avec son  compagnon : du shopping, une balade, l’accompagner pour une soirée, etc. 
Avec le gigolo, on peut plus facilement avoir des relations sexuelles ”, a-t-il tenu à nous préciser d’emblée lors de notre rencontre. Si les deux termes renvoient bien à des réalités différentes, Charles, lui, exerce les deux activités. Il couche avec des femmes ou fait du shopping avec elles pour de l’argent. Cela fait déjà trois ans maintenant. 

“Je crois que beaucoup d’hommes ne comprennent pas bien les femmes. Je me suis rendu compte que moi, au contraire, je les comprenais un peu mieux que la moyenne. J’ai donc décidé de leur en faire profiter. ” 
En veillant, toutefois, à rester discret: il n’expose pas sa photo sur son site Internet. “Car même aujourd’hui, 
il y a encore des gens que ça pourrait choquer. Seul mon meilleur ami est au courant ”, explique-t-il. “Mais c’est aussi et surtout par souci de discrétion envers mes clientes. Si mon visage est connu, quiconque sera 
vu en ma compagnie sera catalogué car associé à mon métier. ” 

Car sur ces trois ans, dont une année de “ pratiques intensives”, Charles s’est forgé une bonne petite clientèle, essentiellement féminine. 
“Et le public n’est pas celui que l’on croit ”, précise le professionnel.“Il y a beaucoup de dames de la classe moyenne,ou de la petite bourgeoisie. Le phénomène ne touche pas que la jet-set. ” Mais en dépit de cette volonté de rester caché, Charles se plaît dans son rôle. Pour le moment du moins. Car il n’exclut pas d’arrêter un jour... pour une femme par exemple. 

Au final, comment entre-t-on en contact avec un escort-boy? 
Dans le cas de Charles, une grande partie de la communication passe par son site Internet (www.charles-gigolo.com). “C’est non seulement ma vitrine, mais aussi un moyen de communiquer avec mes clientes ou futures clientes. Vous pouvez notamment y créer une adresse e-mail discrète si vous voulez rester anonyme pendant nos premières conversations ”, explique-t-il. 
“Mais les premiers contacts peuvent également se faire par GSM. À l’inverse de certains, j’accepte les SMS parce que je comprends que certaines personnes soient trop timides pour téléphoner. ” Le temps pour les deux parties de faire connaissance et de faire part de leurs attentes respectives. Un premier rendez-vous peut alors être fixé sans aucun engagement ni de l’un, ni de l’autre. “Cette étape, c’est l’occasion pour la femme de faire part de ses désirs, et à moi de voir si je peux les satisfaire. Si on se rend compte que l’on n’a pas réellement d’affinités, nous décidons de ne pas aller plus loin ”, précise Charles. Si un accord est trouvé, reste à 
décider du lieu de rendez-vous et de sa durée. “Souvent, il ne s’agit que de quelques heures, entre deux et quatre. Parfois, je fais des soirées, des nuits ou des week-ends. Mais c’est exceptionnel ”, poursuit notre gigolo. Qui précise que les rendez-vous ont le plus souvent lieu à l’hôtel. À charge de la cliente. « 

Le prix?
Pour avoir le plaisir de se promener au bras d’un escort-boy, il faut pouvoir y mettre le prix. Entre 100 et 150 euros par heure en ce qui concerne Charles. “Mes tarifs s’élèvent à 150 euros par heure pour les quatre premières heures. Le prix redescend à 100 euros l’heure pour les suivantes ”, précise celui que nous avons rencontré. Et vu qu’à vue de nez, il nous explique passer huit heures par semaine, en moyenne, à exercer sa fonction de gigolo, ses prestations lui rapporteraient (approximativement) la bagatelle de 4.800 euros bruts 
chaque mois! “Les revenus sont vraiment différents d’un mois à l’autre. Mais je tiens bien à insister: je nefais 
pas ça pour l’argent ”, rappelle-t-il. Sans compter que tout cela, c’est du bonus pour notre gigolo. Car à côté de cela, Charles exerce une profession “normale ”, “ officielle ”, pour ne pas trop perdre le contact avec la réalité. Il s’agit donc d’une activité complémentaire. D’une sorte de double vie qui n’est pas innocente. “Il était important pour moi de garder mon emploi, notamment pour avoir des choses à raconter avec ma famille et 
mes amis. C’est important pour le lien social. Le domaine professionnel revient souvent dans les conversations ”, conclut-il. « 

Charles nous a fait part de quelques anecdotes. 
> Trop jeune
Les femmes qui viennent trouver Charles ont un âge moyen. Mais il lui est arrivé de refuser une fille parce 
qu’elle était mineure. “ Elle avait 17 ans. C’était sa tante qui lui avait conseillé de venir me trouver pour sa première fois. ” 
> Trop sale. 
Charles a également déjà refuser une femme pour raison d’hygiène. “ Je ne suis pas exigeant. Je n’ai jamais 
refusé de femmes parce qu’elle n’avait aucun charme. Par contre, j’ai dit une fois non à quelqu’un 
qui avait une hygiène corporelle déplorable. ” 
> Les maris. 
Charles nous affirme n’avoir jamais eu de problème avec les hommes de ses clientes. “ Par contre, certains 
medemandent de s’occuper de leur femme. Parce qu’ils ne sont plus capables de la contenter, et qu’ils préfèrent que ce soit fait par un professionnel. ” 

CH.V.
"La Capitale" du 26.04.2010


Les escort-boy - SECRET STORY 8 FORUM

La société évolue et le pouvoir des femmes aussi. De plus en plus de jeunes célibataires, trop occupées ou déçues des jeux hasardeux de la séduction, se louent les services d’un boy le temps d’une soirée. En quoi consiste cette nouvelle pratique ? Quel est le rôle exact d’un escort boy ? Décryptage.

Chippendale, escort boy, gigolo, quelle différence ? 
Un chippendale est un danseur, strip-teaser, souvent bronzé et musclé qui se produit dans les clubs réservés au femmes ou les soirées privées. Un gigolo est un homme qui loue ses faveurs d’ordre sexuel aux femmes. Un escort boy est quant à lui une version moderne (et payante) du gentleman accompagnateur… 

Quel est leur rôle ?

Apparue en Angleterre au début des années 80, cette pratique se développe depuis quelques années en Europe continentale. Recrutés dans les couloirs des grands hôtels ou sur Internet (sur sites privés ou en agences spécialisées), les boys sont des hommes contactés pour tenir compagnie, et comme leur nom l’indique, escorter, des femmes le temps d’une soirée. Que ce soit pour pallier leur solitude ou simplement pour donner le change en public (mariage, week-end, dîner professionnel…), les boys leur offrent à chaque fois un accompagnement individuel et personnalisé.

Qui sont leurs clientes ?
Contrairement aux a priori, les femmes louant les services d’un escort boy sont rarement de riches veuves ou de vieilles rentières. 
La clientèle est en majorité composée de femmes jeunes et ayant un certain pouvoir social. Des cadres dynamiques, ayant très bien réussi professionnellement, souvent très absorbées par leur travail, et n’ayant pas le temps de s’investir dans une relation. Qu’elles soient déçues par les jeux hasardeux de l’amour et de la séduction ou qu’elles se sentent simplement seules, elles recherchent à peu près toutes la même chose : respect et gentillesse teintés d’érotisme et d’aventure. Leurs choix se porte ainsi le plus souvent sur les hommes courtois et cultivés, sachant tenir une conversation et avec lequel elles peuvent se détendre. 

Comment expliquer une telle pratique ?
Cette pratique ne date pas d’hier ! Depuis toujours, certaines femmes de pouvoir se sont offert les services des hommes. Déjà au XVIII ° siècle, Catherine II de Russie se payait des hommes de compagnie !
L’évolution des mœurs et l’inversion des rôles de notre société moderne a intensifié la demande. Les femmes tiennent aujourd’hui les rênes de leur vie, et, comme un retour de bâton, doivent aussi se montrer performantes dans tous les domaines. Leur réussite professionnelle n’a de valeur que si elle s’accompagne d’un épanouissement sentimental. Mais comment trouver l’amour lorsqu’on passe le plus clair de son temps à travailler ? Les escorts boys permettent de passer un moment agréable, en étant sûr de tomber sur un homme charmant, ou simplement de donner le change aux yeux des autres. 

Et plus si affinités ?
Bien sûr, l’escort boy est payé pour sa prestation, et ses services coûtent relativement cher (compter une moyenne de 100 à 200 euros l’heure !). Mais un escort boy n’est pas pour autant un prostitué de luxe. La demande de faveurs sexuelles existe et se pratique. Mais cela dépend toujours du bon vouloir du boy !
(inspiré de teemix.aufeminin.com)

Louez un escort boy !

Louez un escort boy ! Homme à louer, pour une heure, la soirée, ou toute une nuit... De plus en plus de femmes s’offrent aujourd'hui les services d'un amant professionnel et voient en cela une nouvelle façon d'assouvir leurs fantasmes. Pour certaines, cela est aussi un moyen de briser leur solitude...

Ecrit par LéaPublié le 24/07/2008© Fotolia.comLe type idéal 
Le bon « escort boy », le vrai pro, est le type idéal par excellence... Cultivé, bien bâti, discret, galant et bien élevé, on en rêve toutes ! Et avouez que débarquer à la super soirée de Julia, où seront présents tous vos amis, ceux-là même qui vous charrient depuis des lustres sur votre CDI (Célibat à Durée Indéterminé), ça leur en a boucherait un coin et ça vous ferait du bien ! Car bien entendu, l'escort boy est sensé taire sa profession, encore mieux, il est là pour faire comme si il était votre nouvelle conquête... Et s’il jouait l'homme fou amoureux durant toute cette soirée... La classe !


Un service d'accompagnement à la personne
Trouver cette perle rare n'est pas chose aisée... Car en tapant Escort Boy sur Internet, vous allez en trouver à la pelle... Mais entre les soi-disant « agence d'escorts » qui ressemblent plus à des maisons closes en ligne (pourtant interdites depuis 1946), et les escort à la sauvette, ceux qui postent des petites annonces comme ils vendraient leurs chaussettes, cela n'est pas gagné ! Mieux vaut s'attarder sur les escorts boys indépendantsceux qui ont mis le prix pour se créer un site plus que potable, des vrais pros dont les photos vous feront rêver !


Entre comédien et masseur...Certains ont leur spécialité : protection rapprochée, masseur, coach sportif... Pourquoi donc me direz-vous ? C'est parce que très souvent, ces messieurs jouent les escort-boy à mi-temps, et oui, ils ont une vraie vie à côté ! Ils mènent souvent cette double-vie, soit pour arrondir leurs fins de mois, ou alors pour assouvir leurs propres fantasmes et s'amuser ! Ça rassure en même temps, et c'est sans doute pour cette raison, qu'ils sont plutôt intéressants et qu'ils ne vous taperont pas la honte dès qu'ils ouvriront la bouche !
(Extrait de "Flagrants Délices")

Un escort-boy, pourquoi pas...

Un escort boy, pourquoi pas...Pour quelques centaines d'euros, elles se font accompagner le temps d'un dîner ou d'une soirée. Mais pour quoi faire au juste ? Des escort boys racontent qui sont leurs clientes et ce qu'elles attendent d'eux.

Louer un homme pour la soirée ne serait plus tabou. Jadis tropisme anglo-saxon, l'accompagnement pour dames fait désormais partie du paysage français. Pour s'en convaincre, il suffit de faire un tour sur le Web. Les annonces d'hommes proposant ce genre de service s'y ramassent à la pelle. Au menu de ces sites, des photos plus ou moins suggestives, les numéros de portable et le pedigree de ces messieurs: genre vestimentaire (classe,sexy, décontracté...), langues étrangères pratiquées, aptitudes éventuelles au  massage et centres d'intérêt. Mais une ambiguïté majeure règne : que vendent au juste ces hommes à louer ?

Entre la pure « escorte » qui consiste à jouer les chevaliers servants le temps d'une soirée ou d'un dîner d'affaires, et l'«accompagnement sexuel », la prestation n'a, certes, rien à voir. Et les trois escort boys qui ont accepté de se dévoiler pour nous sont bien clairs là-dessus. Olivier, 35 ans, définit l'accompagnement comme « une prestation de services ». Pour lui, pas question de coucher. Même chose pour Julien, étudiant à HEC Paris, qui n'a jamais monnayé son physique de jeune premier. Tandis que, pour Christian, la prestation n'a aucune limite. Comme pour Ryan, acteur de 26 ans, qui n'a pas voulu poser pour nous, mais évoque « la chance de pouvoir passer des nuits au Ritz, et de dîner, tous frais payés, dans des restaurants étoilés »...

Pourquoi deviennent-ils escort boy?Point commun, tous avouent avoir commencé pour l'argent, « avoir un quotidien plus agréable, partir en week-end plus souvent ». Il y a aussi une part de narcissisme, reconnaît Christian qui se dit très flatté « que des femmes puissent payer juste pour (l') avoir à (ses) côtés ». Enfin il y a l'aventure : la rencontre d'une inconnue, d'un milieu social et professionnel dans lequel il leur est demandé de s'insérer le plus naturellement du monde... le temps d'une soirée.

Olivier a joué le mari d'une femme de 50 ans, invitée à un dîner du Lions Club.Christian s'est déjà fait passer pour un champion de golf, un étudiant en médecine, un Américain à Paris. Quant à Julien, en partie à cause de son âge (24 ans) et de son niveau d'études, il accompagne très souvent des femmes d'affaires à des repas de négociations commerciales. En général, on le présente comme « le stagiaire ».

Si ces prestations sociales (dans lesquelles l'escort boy est payé pour jouer un rôle aux yeux des interlocuteurs de la femme qu'il accompagne) constituent une bonne partie de leur activité, tous les escorts réalisent aussi des missions «en tête à tête». Et c'est là que les prestations varient. Pour Julien comme Olivier, pas question de franchir la ligne rouge : « Un escort, ce n'est pas un gigolo. » Mais pour Ryan, le fait de vendre (aussi) son corps semble aller de soi. Christian, lui, avoue d'abord «n'avoir accepté de faire l'amour qu'avec des clientes qui lui plaisaient». Puis il reconnaît avoir déjà utilisé du Viagra. Il admettra finalement avoir eu des relations physiques avec des femmes qu'il ne trouvait « pas spécialement séduisantes ». Avant de préciser : «Mais c'est beaucoup plus cher.»

En parallèle à leurs missions d'escort, ces beaux garçons ont tous une vie sociale et professionnelle bien remplies, souvent une petite amie (au courant de leur double job)... et pas l'ombre d'un complexe à exercer leur travail parallèle. Christian, chef d'entreprise de 29 ans, résume sa double vie avec un naturel désarmant : «J'ai un téléphone pour le boulot, les amis, ma copine. Un deuxième numéro de portable pour les clientes, et un autre prénom...» Mais quand ils évoquent le profil de leurs clientes, tous se rejoignent.

Loin des clichés qui les voudraient forcément veuves et esseulées, ils dépeignent de «jolies filles, souvent trentenaires ou quadragénaires, professionnellement épanouies et pas forcément célibataires». Christian et Julien, volontiers féministes, ne cachent pas leur admiration pour «ces femmes de tête, souvent très charismatiques, et bien plus libérées que la plupart des hommes».Ryan évoque «des filles qui n'y vont pas par quatre-chemins» et le convoquent à «des week-end sous la couette dès que leur homme part en voyage d'affaires». De la simple compagnie d'un soir à l'échange torride d'une nuit, les clientes d'aujourd'hui assument sans complexes de payer un homme juste pour répondre à leurs besoins du moment. Et elles n'hésitent plus à s'échanger entre copines le numéro des meilleurs...